Parents migraineux et enfants allergiques

La migraine touche des millions de personnes à travers le monde. Cette affection a la particularité de partager de nombreux mécanismes pathologiques avec diverses maladies. Aussi quand un individu est sujet à de fréquentes migraines, il n’est pas rare d’observer une autre pathologie associée.

 Ainsi des études ont montré que 40 % des migraineux, souvent de jeunes femmes, présentent des signes de dépression. Par ailleurs 6% souffriraient de crises d’épilepsie. En fait, plus d’une douzaine d’affections sont en étroite relation avec la migraine. On considère que ces affections sont des co-morbidités.

Chez les individus affectés de migraines répétitives, les pathologies ci-dessous sont plus particulièrement observées :

 

-         accident vasculaire cérébral

-         épilepsie

-         affections vasculaires coronariennes

-         troubles psychoémotionnels (dépression, anxiété, troubles maniaco-dépressifs)

-         fibromyalgie

-         maladie cœliaque

-         fatigue chronique

-         syndrome de l’intestin irritable

-         troubles du sommeil

-         syndrome de Raynaud

-         asthme

-         rhinoconjonctivite allergique

-         prolapsus valvulaire mitral.

 

 

 

 

 

 

 

Plusieurs études ont ainsi montré que les migraineux ont plus de chance de développer un asthme que les non-migraineux. Toutefois il y a un autre fait plus remarquable !

 

Si des personnes souffrant de migraine sont plus enclines à développer une affection allergique du type asthme, il se trouve que pour un certain nombre d’entre elles, leurs enfants seront également plus exposés à des problèmes de santé précisément à des affections présentant un caractère allergique.

 

En effet, des travaux de recherche ont montré que pratiquement 10% des enfants asthmatiques ont des parents ayant (eu) des migraines alors que moins de 2% des enfants sans affection de nature allergique ont des parents migraineux.

 

Selon plusieurs enquêtes épidémiologiques, les enfants ont une probabilité plus importante de développer un état allergique si un et à plus forte raison si les 2 parents sont ou ont été confrontés à des migraines à répétition. Cela tendrait à prouver que des maux de tête chroniques affectant un adulte prédispose à l’asthme, mais aussi à la rhinite allergique, ses enfants. Cela signifie qu’il existerait une relation du type transmission d’un facteur pathogène commun aux 2 familles d’affections.

 

Mais il y a peut-être une autre explication à cela : les parents migraineux consomment souvent des antalgiques pendant les périodes de crise et notamment le paracétamol. Il y a de fortes chances qu’ils utilisent, sans doute par habitude, cet antalgique en particulier pour prévenir les convulsions de leurs bébés fiévreux ou combattre les maux de tête de leurs petites têtes blondes. Or le paracétamol, trop souvent utilisé durant la grossesse et chez le petit enfant, peut amener ce dernier à développer un asthme ou une affection allergique comme la rhino conjonctivite allergique voire même l’eczéma !

 

 

 

Alimentation fonctionnelle et migraine

 

Les adultes, sujets à de fréquents maux de tête, qui envisagent d’avoir des enfants devraient considérer l’alimentation fonctionnelle comme moyen de réduire l’incidence de leur « mal » et de modifier son évolution, mais également de prévenir la transmission de leur « mal » et des co-morbidités associées, sous une forme pathologique ou sous une autre, à leur(s) futur(s) enfant(s).

 

Pour combattre la migraine avec l’alimentation fonctionnelle, voir:

 

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Articles associés :

 

- « migraine, AVC et maladie d’Alzheimer »

 

- « margarine et asthme »

 

 

Références bibliographiques

 

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