Amour et bien-être

 

comment les conserver?

 

 

L'ocytocine est une hormone synthétisée et sécrétée dans le cerveau et constitue un neuromédiateur. Elle est libérée en particulier après la distension du col de l'utérus durant l’accouchement facilitant ainsi la « sortie » de l’enfant.

 

Des travaux de recherche très récents ont montré que l'ocytocine possède d’autres propriétés. Elle intervient notamment dans le comportement d’un individu vis-à-vis d’un autre ou dans un groupe. Ainsi une personne dont l’organisme ne produit pas d’ocytocine, pour des raisons génétiques par exemple, est dénuée d’empathie. Cette hormone intervient dans le comportement maternel et c’est pour cette raison qu’elle est parfois appelé hormone de l'amour. A noter que l'ocytocine peut induire un comportement agressif, voire violent, dans des circonstances particulières comme quand un parent protège son enfant ou un individu protége le groupe auquel il appartient comme la famille, un clan, etc.

 

En dehors de l’accouchement, l’ocytocine est produite en plus ou moins grande quantité sous l’action de stimuli de nature très diverse, comme un stimulus psycho-émotionnel, « être amoureux ». La nourriture est également un puissant stimulus par :

-  le plaisir qu’elle procure sur un plan gustatif,

- le renforcement du lien social et de la convivialité dans un groupe d’individus qui se retrouvent pour partager un repas.

 

L’ocytocine favorise la cohésion d’un groupe par sa capacité à accroître chez l'individu le sentiment de confiance envers l’autre.

Sur un plan physiologique, cette hormone prévient l’emballement du système nerveux sympathique lors d’une situation de stress grâce à son pouvoir anxiolytique.

 

 Hormone de l'amour et système nerveux autonome

 

Une étude, menée avec des couples hétérosexuels en conflit, a révélé que l’ocytocine peut ramener un couple à la réconciliation et prévenir les heurts. Chez les personnes âgées, elle redonne de l’énergie et remotive psychologiquement les plus jeunes. Les propriétés de l’ocytocine expliquent l'expression : « l’amour donne des ailes ! »

 

L’ocytocine agit sur le système nerveux autonome, mais l’inverse est également vrai. Si effectivement le système nerveux central (le cerveau) est à l’origine de la production d'ocytocine, il est cependant en relation avec le système nerveux autonome puisque ce dernier intervient pour ajuster l'activité des organes et viscères selon les "ordres" du système nerveux central. On sait depuis peu qu'il est possible d'agir directement sur le système nerveux central en agissant sur le système nerveux autonome. Ce qui signifie qu'en équilibrant le système nerveux autonome on peut réduire le stress très probablement par un mécanisme induisant la libération de l'ocytocine dans le cerveau. Certaines études ont montré que le système nerveux autonome ne se borne pas simplement à réguler l’activité des organes, mais intervient également sur un plan psycho-émotionnel en particulier sur le comportement amoureux et le sentiment de bien-être.

 

 

 Le bien-être requiérant la participation du système nerveux autonome, celui-ci doit impérativement fonctionner de façon optimale. Il doit avant toute chose être équilibré énergétiquement et au niveau des nerfs orthosympathiques et parasympathiques. Or il se trouve que des facteurs environnementaux comme les interactions entre les individus(1) ou certains éléments chimiques déstabilisent systématiquement les 2 systèmes.

 

(1) Une étude menée avec des étudiants en période d’examen a montré qu’à l’anxiété est associée une augmentation du système nerveux orthosympathique. Si chez un étudiant, ce système est déjà élevé, le stress va encore accroître ce niveau et peut amener alors l’étudiant à perdre tous ses moyens cognitifs et intellectuels et à rater son examen. Sur un plan psychologique il y a déception, ce qui a pour effet d'augmenter encore le déséquilibre du système nerveux autonome.

 

Dans le cadre des interactions entre les individus, le stress est un facteur souvent présent. Chez l’homme, l’intensité et la durée du stress perçu dépendent de plusieurs facteurs, mais surtout du niveau de déséquilibre des 2 systèmes ortho et parasympathique auquel on ne prête généralement aucune attention. On sait que le stress induit un déséquilibre nerveux. Si ce dernier n'est pas corrigé d'une façon ou d'une autre, le stress va se poursuive en s’aggravant et le cas échéant devenir chronique. Quelles sont les raisons à cela? L’alimentation avec certains de ses composants chimiques et les déficits micronutritionnels qu’elle peut induire, les médicaments, des polluants comme le mercure vont déséquilibrer le système nerveux autonome qui en retour va agir sur le système nerveux central. Ce dernier réduit a son tour le niveau d’ocytocine et met en route des mécanismes biochimiques qui vont détruire alors très rapidement le bien-être pour favoriser le mal-être. 

 

L’alimentation est un facteur important en ce qui concerne le maintien du système nerveux autonome en bon ou en mauvais état d’équilibre. En effet, de nombreuses substances naturelles ou ajoutées participent au déséquilibre entre le système nerveux sympathique et parasympathique. Il en est ainsi des nitrates présents en plus ou moins grandes quantités dans les légumes. L’aluminium, quant à lui, est un neurotoxique qui nuit également au système nerveux autonome. Il est présent naturellement dans certains aliments comme le thé vert, mais est aussi ajouté comme additif (E520, E521, E523, E541, ....) dans certaines préparations (fruits confits, viennoiseries, etc.). Enfin la cuisson dans les ustensiles en aluminium ou en papillote dans des feuilles d’aluminium introduit de l’aluminium dans l’alimentation. A noter que le sucre est un aliment réduisant notablement l’activité du système nerveux parasympathique favorisant ainsi le déséquilibre entre les 2 systèmes.

 

On voit finalement qu’il y a beaucoup d’éléments appartenant à l’environnement qui agissent négativement sur le système nerveux autonome et qu’il n’est pas toujours facile d’éviter.

   

Aussi la solution consiste à réduire l’incidence de certains facteurs perturbateurs du système nerveux autonome et à utiliser les méridiens énergétiques pour rétablir l’équilibre. (voir "Soigner autrement la maladie")

 

En effet, les méridiens sont liés au système nerveux autonome. Tout déséquilibre nerveux se traduit par des perturbations énergétiques mises en évidence par des variations du potentiel bioélectrique dans les méridiens. Toute action visant à corriger les anomalies énergétiques apparaissant sur un ou plusieurs méridiens favorisera le retour (rétroaction) à l’équilibre des systèmes nerveux ortho et parasympathiques et pour l’individu, le retour progressif au mieux être.

 

Il y a de fortes chances que ce monde irait bien mieux si le système nerveux autonome, compte tenu de son action sur le comportement humain, faisait l'objet d'une régulière remise à l'équilibre dans un environnement qui ne cesse de le dévier.

 

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