A notre époque les troubles sexuels touchent une fraction importante de la population. Si ces troubles ne revêtent pas de caractère morbide ils n'en sont pas moins à l’origine de nombreux problèmes.

Les troubles sexuels ont la plupart du temps deux origines :
· les problèmes psychologiques notamment chez les individus jeunes, homme ou femme. Ils résultent souvent de traumatismes passés (séquelles psychologiques d’un viol, une « première fois, douloureuse », etc.) ou d’affections du type dépression liée ou non à une aversion pour tout ce qui touche au sexe.
· le vieillissement de l’organisme.


SYNDROME METABOLIQUE ET TROUBLES SEXUELS

Avec le vieillissement, la situation est totalement différente. En fait l’hygiène de vie adoptée mais également l’alimentation ont un impact important sur les processus qui régissent la « mécanique » sexuelle. Ces deux facteurs sont à l’origine de nombreux troubles observés dans ce domaine! A noter que depuis quelques années maintenant il n’est plus nécessaire d’être très vieux pour être affecté par des troubles sexuels. En effet de plus en plus de jeunes hommes et de femmes sont à présent confrontés à ces problème.
En vérité quand on observe le mode de vie de beaucoup d'individus on comprend pourquoi il ne faut pas être vieux pour connaître des troubles sexuels. Alors qu’auparavant les désordres d’ordre métabolique ne concernaient pratiquement que les personnes d’un certain âge, il en est plus de même à présent car beaucoup d’hommes et de femmes, jeunes, développent très tôt un syndrome métabolique.

Le syndrome métabolique, qu'est-ce exactement ?

Le syndrome métabolique se caractérise par des niveaux élevés de cholestérol, de triglycérides et la présence dans le sang d’éléments du système immunitaire appelés cytokines, révélateur d’un état inflammatoire. Ce syndrome se traduit par diverses affections comme les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, la dyslipidémie, l’hypercholestérolémie, et l’obésité. Le syndrome métabolique est la conséquence d’une anomalie dans la gestion des lipides à laquelle s'ajoute une insensibilité à l’insuline. Ces perturbations sont toujours liées à la formation de grandes quantités de radicaux qui ont pour effet d’occasionner un important déséquilibre entre oxydants et antioxydants aboutissant à un stress oxydant au cours duquel des cellules sont sévèrement endommagées.

Cela est-il surprenant ? Pas vraiment! Des années d’une alimentation riche en mauvaises graisses auxquelles s’ajoutent divers déficits micro-nutritionnels (carence marginale en vitamines, minéraux et oligo-éléments) associée à une hygiène de vie pas vraiment irréprochable (cigarette et absence d’activités physiques) conduisent inéluctablement au bout de quelques temps à des troubles sexuels de toute nature.
Pour les plus jeunes le problème se rencontre du fait d’habitudes alimentaires totalement déséquilibrées conduisant à de multiples déficits aussi bien micro-nutritionnels que macro nutritionnels avec une consommation importante de glucides et insuffisante en protéines. Et à tout cela s'ajoute l'alcool qui n’arrange pas les choses, bien au contraire !

La figure ci-dessous rassemble les principaux facteurs à l’origine des troubles sexuels les plus fréquemment rencontrés comme les troubles de l’érection, la frigidité, l’impossibilité de concevoir un enfant, etc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

           

L’incidence du syndrome métabolique sur le plan sexuel a fait l’objet de nombreuses études à travers le monde puisque cela touche pratiquement tous les pays de la planète mais surtout les pays occidentaux.

 

Le tableau ci-après, a été obtenue à partir d’une étude épidémiologique. Il met en évidence le lien réel existant entre les affections en relation avec le syndrome métabolique et les troubles de l’érection chez l’homme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                     

STRESS ET TROUBLES SEXUELS

Compte tenu de l’importante prévalence du stress dans notre société, des chercheurs ont voulu savoir si ce dernier possède une incidence sur le pouvoir fécondant du sperme de sujets sains. Pour cette raison ils ont fait appel à des étudiants en pleine forme. Ils ont ensuite suivi certains facteurs biochimiques liés à la fonction de reproduction. Les facteurs retenus concernaient en particulier des enzymes jouant un rôle essentiel au cours de la fabrication des spermatozoïdes. Les résultats furent sans appel. Durant une période de stress, le niveau des enzymes varie de façon très importante. Cette variation a pour effet non seulement de réduire le nombre de spermatozoïdes mais aussi leur vivacité et leur capacité à ce mouvoir sur une « longue distance ». Un stress même de courte durée se traduit par des spermatozoïdes qui « s’essoufflent » rapidement et ne parviennent pas à franchir la distance qui les sépare de l’ovule.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le tableau ci-dessus, le résultat le plus étonnant est l’incidence du stress sur la densité de sperme c’est à dire le nombre de spermatozoïdes par unité de volume, la chute est spectaculaire, puisqu'il passe de 78 à 41,9 %. En outre le pourcentage de spermatozoïdes se mouvant rapidement est lui aussi en nette diminution (le nombre de spermatozoïdes "rapides" passe de 20,6 à 9,3 %). On peut donc affirmer que le stress a un effet « dévastateur » sur les spermatozoïdes et a une action très négative sur le pouvoir fécondant du sperme. Cette situation peut tout à fait conduire à la stérilité, un homme présentant initialement un sperme de moindre qualité (peu de spermatozoïdes, faible mobilité, etc.).

L'incidence du syndrome métabolique et du stress sur les troubles sexuels laissent deviner que les autres facteurs, qu’ils soient environnementaux ou non, provoquent également d’importants troubles sexuels. A noter que la plupart du temps ces facteurs réduisent aussi très fortement la fécondité de la femme. Dernière remarque, tous ces facteurs sont cumulatifs en ce qui concerne les troubles qu'ils occasionnent.

Existe-t-il un moyen de combattre les troubles sexuels ? Oui, sans l’ombre d’un doute !

En fait pour prévenir les troubles sexuelles, il existe des nutriments et des plantes alimentaires qui dans le cadre d’une *alimentation fonctionnelle sont capables de corriger les anomalies en neutralisant avec une efficacité remarquable la majorité des facteurs responsables des troubles.

*Alimentation fonctionnelle : alimentation basée sur la consommation de substances ayant le pouvoir de neutraliser des réactions biochimiques et/ou d’activer ou de désactiver des récepteurs biologiques afin de rétablir l’équilibre homéostasique conduisant au rétablissement de la santé.