Hypertension et SNA

 

  10 à 15 % de la population française est concernée par l'hypertension artérielle, ce qui fait plusieurs millions de personnes touchées par cette pathologie. En fait, ce nombre croît régulièrement et il est passé de 8,6 à 10,5 millions de personnes traitées entre 2000 et 2006 ce qui constitue un réel problème de santé publique. La prise en charge a coûté près de 2,3 milliards d'euros en 2006, rien que pour les médicaments antihypertenseurs. Le coût double si on tient compte des autres traitements prescrits pour réduire les facteurs de risque. Il correspond à environ 420 € par an et par patient traité.

On sait que l'alimentation joue un rôle important dans le développement de cette pathologie. Un élément en particulier a suscité de nombreuses études: le sel de cuisine. Des études épidémiologiques ont montré que l'excès de sel serait responsable de 25 000 décès par an en France ( et 75 000 accidents cardiovasculaires). Mais il ne fait aucun doute maintenant que bien d'autres aliments sont impliqués dans le développement de cette pathologie.


 

On sait que l'hypertension peut conduire à la démence, et en particulier à la maladie d'Alzheimer. Des scientifiques ont cherché à trouver quel pouvait être le mécanisme liant ces 2 pathologies. Des découvertes récentes ont permis d'arriver à la conclusion que l'augmentation de la pression artérielle a pour effet de favoriser l'expression dans les vaisseaux sanguins parcourant le cerveau d'un récepteur particulier appelé RAGE ou récepteur à AGE (pour « Advanced Glycation Endproducts »). Les AGE sont des molécules s'apparentant aux molécules de Maillard. Louis Camille Maillard fut un chimiste français qui étudia au début du siècle dernier les réactions chimiques se produisant au cours de la cuisson à température élevée entre les aminoacides et les sucres. Les molécules de Maillard sont à l'origine de la coloration et du croustillant de la peau de poulet cuit au four. Ce sont elles qui parfument et aromatisent un plat et qui donnent une certaine texture et consistance à une pâte cuite. Malheureusement de nombreux travaux de recherche ont montré que ces composés chimiques sont plus ou moins toxiques et peuvent induire diverses pathologies. En dehors des AGE produits lors de la cuisson des aliments, dans notre organisme des réactions similaires à celles de Maillard se produisent entre les nutriments et l’oxygène et ses dérivés. Cela conduit alors à la formation de substances très réactives capables de dénaturer les protéines, de fixer entre elles des fibres protéiques et même d'endommager l’ADN.

La présence de ces récepteurs à AGE dans le cerveau favoriserait le dépôt des plaques séniles. Mais en fait, ce mécanisme ne constitue qu’un facteur parmi d’autres prédisposant à la neurodégénérescence cérébrale.

 

 

Hypertension, Alzheimer et SNA

Le système nerveux autonome ou SNA est composé de 2 sous-systèmes : le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique. Ces 2 systèmes agissent le plus souvent sur les organes indépendamment l'un de l'autre avec des intensités différentes.

Si l'un a le pouvoir d'activer (système sympathique) l'autre au contraire possède l'effet inverse. L'un est excitant, l'autre calmant. Dans certaines circonstances, il arrive qu'un système voire les 2 en même temps "déraillent" et se mettent à dysfonctionner soit en excès soit en défaut sans que l'on sache pourquoi. Il se trouve que le SNA est déréglé chez les sujets hypertendus.


 

Curieusement, les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer présentent également des anomalies du SNA. En effet, lors de tests d'évaluation des fonctions cognitives, des anomalies au niveau du système nerveux sympathique sont mises en évidence précisément au moment de l'effort mental produit par la personne atteintes de neurodégénérescence.

 

Prévenir la maladie d'Alzheimer

Quand on est atteint d'hypertension artérielle que peut-on faire pour réduire la probabilité de passage à la maladie d'Alzheimer. Renforcer l'action du traitement médicamenteux par une alimentation fonctionnelle. Mais cela ne préviendra probablement pas le dérèglement du système nerveux autonome. Donc il faut compléter l'action des 2 premiers et pour ce faire il peut être judicieux de recourir à la nutripuncture.

 

La nutripuncture utilise des complexes d'oligo-éléments spécifiques à chacun des méridiens favorisant le retour à l'équilibre énergétique de ces derniers. En effet, des recherches ont montré que l'énergie parcourant les méridiens est sérieusement perturbée en présence d'une hypertension. Cette perturbation est liée en partie au dérèglement du SNA car celui-ci est fortement impliqué dans le réseau des méridiens. Donc la nutripuncture peut être très utile chez les hypertendus pour combattre les déséquilibres énergétiques dans les méridiens et agir en retour sur le système nerveux autonome. Toutefois pour une meilleure efficacité d'action des complexes d'oligo-éléments, il est bon de réaliser préalablement un bilan énergétique des méridiens pour connaitre exactement la situation et agir en conséquence. En effet, souvent à l'hypertension se greffent des morbidités, qui ne se manifestent par aucun symptôme, comme le syndrome de Cushing subclinique et qu'il convient de prendre en considération pour prévenir la maladie d’Azheimer. En ce qui concerne l'analyse énergétique des méridiens, il faut savoir que diverses universités parmi lesquelles Harvard ont montré que le niveau du potentiel électrodermique de chacun des méridiens est en relation avec les symptômes des pathologies et certains mécanismes biochimiques. Au final, ce type d'analyse est un outil précieux dans la prévention de certaines pathologies.

 

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