Sélénium contre SIDA

 

Le VIH qui est le virus responsable du SIDA est d’autant plus virulent qu’il a pénétré un organisme présentant de multiples déficits micro nutritionnels comme c’est le cas chez les individus qui se droguent. Le virus progresse beaucoup plus facilement chez une personne rendue vulnérable en particulier par un déficit de sélénium.

 

En effet, un faible niveau de sélénium chez un sujet devenu séropositif favorise alors le développement de la maladie, le système immunitaire présentant des faiblesses.

 

Le traitement antirétroviral hautement actif utilisé pour soigner les malades infectés par le VIH et en danger de développer le SIDA peut également provoquer une réduction du niveau d’un certain nombre d’éléments micro nutritionnels dans l’organisme et notamment le sélénium.

 

Des scientifiques de l’université de Miami, en Floride, ont cherché à connaître l’incidence chez des patients séropositifs d’un apport régulier de sélénium.

Les résultats des essais cliniques ont été complètement positifs. En effet, il a été observé que cet oligo-élément apporté quotidiennement dans l’alimentation permet non seulement de freiner l’augmentation de la charge virale, mais aussi d’accroître le nombre des cellules du système immunitaire (lymphocytes T CD4+) détruites par

le virus. Les chercheurs en sont arrivés finalement à la conclusion que, parallèlement au traitement antirétroviral, l’administration de compléments de sélénium constitue un renfort très utile pour soigner les sujets séropositifs ou ayant le SIDA.

 

A l’heure où il devient urgent de réduire le déficit de la Sécurité sociale, la consommation d’aliments riches en sélénium pourrait constituer un moyen simple, mais réellement efficace permettant de réaliser de substantielles économies !

 

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