Un protozoaire chez les schizophrènes

Sur le site internet du Centre de contrôle et de prévention des maladies qui se trouve aux Etats-Unis, un article est consacré à la relation liant Toxoplasma gondii à la schizophrénie. Pour mémoire, Toxoplasma gondii est un protozoaire responsable de la toxoplasmose, affection qui peut avoir des effets terribles sur le fœtus.

Chez de nombreux patients souffrant de schizophrénie, on trouve des anticorps anti Toxoplasma gondii. Il y a toutes les raisons de croire que ce parasite agit sur le comportement de ces malades. En effet la présence de ce protozoaire dans l’organisme de façon constante entraîne des perturbations au niveau du système immunitaire. Ces perturbations engendrent une forte destruction d’un nutriment, le tryptophane, qui est l’aminoacide précurseur d’un neurotransmetteur, la sérotonine, souvent impliquée dans les processus psychopathologiques. Son défaut occasionne une dépression parfois associée à un comportement agressif, voire suicidaire. Par ailleurs le parasite possède les outils enzymatiques permettant de déverser directement dans le cerveau, de la dopamine, qui est également un neurotransmetteur important, capable d’agir également sur la psychologie et le comportement. Les études ont montré qu’une surproduction pathologique de dopamine, en dehors de tout parasitisme, entraîne des hallucinations et des perturbations de la pensée et des émotions, symptômes que l’on retrouve fréquemment dans la schizophrénie.

Alimentation fonctionnelle et schizophrénie

Si le chat peut être à l’origine de la contamination chez l’homme, il se trouve que l’alimentation peut aussi être à l’origine de l’infestation par Toxoplasma gondii. Il faut donc prendre des mesures d’hygiène alimentaire et recourir à l’alimentation fonctionnelle pour la personne atteinte de schizophrénie.

L’alimentation fonctionnelle peut en effet corriger certaines anomalies biochimiques liées à la présence de Toxoplasma gondii. Il existe des substances alimentaires ayant une action très précise empêchant notamment la destruction de l’aminoacide cité dans le précédent paragraphe. Cela se traduit par une modification des processus en relation avec le comportement humain.

En neutralisant les mécanismes induits par le protozoaire et en stimulant le système immunitaire, l’alimentation fonctionnelle peut se révéler très efficace pour réduire les symptômes de la schizophrénie et apporter une meilleure qualité de vie à tous celles et ceux atteints de cette pathologie.

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